Deuxième Partie

Après avoir démontré que nous pouvons parler d'un marché de produits cosmétiques calédoniens, nous analyserons dans cette seconde partie, les divers limites de la cosmétique calédonienne.

Tout d’abord, les produits «  Pacifico Nature » ne sont pas assez mis en avant dans les grandes surfaces ou encore dans diverses publicités car la publicité est cher en Nouvelle-Calédonie et cela ne serait pas rentable pour les commerciaux qui vendent ces produits "Pacifico Nature". En effet, sur 100 calédoniens interrogés 75,6 n’en n’ont jamais entendu parler.

D'après notre sondage réalisé sur 78 personnes.
Cette non mise en avant des produits entraîne alors une faible demande, les gens n'entendent pas parler de ces produits et préfèrent alors acheter des produits de marques plus connues dans le monde et qui d'après eux sont certainement plus fiables.
En Nouvelle-Calédonie il existe de nombreuses distilleries mais celles ci sont bien trop petites pour concurrencer COSMECAL qui semble détenir le monopole des produits cosmétiques calédoniens.

Malgré que la demande soit faible, nous avons vu que la demande augmente d’année en année, mais elle reste cependant très faible, car les prix sont élevés voir « trop chers » selon 55,1% de la population. En effet, le petit flacon d'essence de niaouli s'élève à 1090 f/cfp.

Statistiques réalisés grâce à notre sondage.

 La clientèle de produits cosmétiques est assez spécifique, les acheteurs restent les habitués et les esthéticiennes par exemple. En effet, 65,4% de la population n’utilise pas ces produits, certainement par manque de confiance car ces produits restent « inconnus » pour certains. 

Nous pouvons également parler d'un manque de communication de la part des dirigeants de COSMECAL, car comme nous avons pu le constater ceux-ci n'ont jamais voulu nous recevoir, ce qui prouve bien qu'ils ne sont pas ouvert aux autres. Cela explique peut-être donc que dans certains hypermarchés, la vente de produits calédoniens est quasi inexistante. Lors de nos visites de magasins , nous avons pu observer que CHAMPION magenta, par exemple, ne vendait qu'un seul produit de la marque "Pacifico Nature". Ayant peu de personnel, nous n'avons donc pas pu demander pourquoi il y avait cette absence de produits.


COSMECAL ayant le monopole sur le marché des produits cosmétiques calédoniens ,celui ci empêche les autres entreprises cosmétiques calédoniennes à se développer. La marque COSMECAL est la marque locale la plus vendue ou voir même la seule existante dans les super-marchés. Le peu de client que ces produits attirent achètent des produits de COSMECAL et non les produits tels que TOTEM. 62,8%  des consommateurs calédoniens ne connaissent pas l'existence des ressources que la Nouvelle-Calédonie peut produire. Mais aussi 60,3% d'entre eux ne savent pas où se procurer ces produits :


Graphique réalisé lors d'un sondage sur 78 personnes.
Ce manque de communication des entreprises entraîne donc un faible marché de cosmétiques en Nouvelle-Calédonie. En effet, les entreprises de cosmétiques calédoniennes ne font pas d'efforts afin de se faire connaître. Presque aucune publicité n'est fait au cours de l'année, les calédoniens ne connaissent donc pas ces diverses entreprises ; cela fait donc chuter le marché des cosmétiques en Nouvelle-Calédonie. De plus, ces produits ne sont pas mis en évidence dans les grandes surfaces, les divers responsables de rayons cosmétiques que nous avons interrogés nous avouent que ces grandes surfaces ne mettent jamais les cosmétiques calédoniens en tête de gondoles et ne font pas non plus de publicité dans leurs magasins de pub. Car cela ne leurs rapporterai pas assez de bénéfices par rapport au coup de cette mise en avant.